Rauðasandur, l’autre paradis islandais

A Rauðasandur, la lagune et la plage sont constitués de sables rouges, inexplicable ! Ce qui fait de ce site un lieu spécialement magique.

La bande côtière la plus renommée d’Islande, Rauðasandur, est une pure merveille, entièrement colorée par le sable et les coquillages battus par le bleu des vagues sur fond de falaises grises. Elle se trouve dans la région des fjords de l’Ouest, à l'est des falaises de Látrabjargqui. En fonction du temps qu’il fait, elle a une couleur ocre ou jaune. En plus de sa beauté, l’avantage de faire un tour a Rauðasandur est d’avoir la possibilité d’aborder de près les phoques gris et veau-marin qui y sont nombreux.

L’éblouissement débute depuis de la route 614. Le croisement sur la route 612 doit être impérativement franchi. Il conduit vers les falaises légendaires de Látrabjarg. Secondaire et couvert de nids de poule, le chemin qui y mène reste abordable même en voiture légère.

Après quelques kilomètres, on gagne en hauteur et on arrive sur un genre de terrasse sur laquelle la vue est prodigieuse et la fatigue du parcours s’en va aussitôt. La satisfaction est totale même si on a l’impression que l’aventure semble être en train de se terminer.

Continuons vers la mer que l'on entrevoit juste avant d’arriver. La surprise est loin de prendre fin et on se sent obligé de l’exprimer, surtout en passant sur les cordelières qui rampent jusqu’à la plage. Et les clichés numériques se succèdent sur tous les recoins pour immortaliser chaque instant, pour mémoriser chaque détail. La baie immense, entourée par les montagnes qui plongent dans l'océan rend la scène tout simplement incroyable. La mer luit d'un bleu profond qui se diffère du sable enluminé qui s'étale sur des kilomètres, et les herbes d'un vert clair rappelant le concept naturel. Les mariages de couleurs sont féeriques et les effets sont plus distinguables sous le soleil.

D’abord, la route descend vers la mer et contribue à l’accessibilité à cette dernière de l’est à l’ouest. La plage, avec ses 10 kms de longueur, est donc accessible des deux côtés de la baie.

Parlons ensuite de la partie Ouest. Quoiqu’un peu écartée, la route est en ligne parallèle avec la plage. Sur le bord du chemin, prenez le temps de prendre un café sur l’esplanade. Sur le côté gauche, un petit passage mène directement à l'océan. Il faut le traverser avec prudence, et avant de franchir, il faut s’assurer qu'il n'y ait pas un véhicule dans l'autre sens, car la route est très étroite. À 300 m de là, un stationnement et un petit chemin y ont été construits pour accueillir le flux de touristes venus découvrir la beauté d’un paradis islandais. C’est après qu’une marche de 15 minutes est nécessaire pour rejoindre la mer.

La plage, quant à elle, est vêtue d'un sable très fin et très orangé. Sur l'herbe, l’humidité reste constante, car cette partie est souvent touchée par la marée haute. Par endroits, le sable façonné par la mer forme un très joli tapis distingué par le sable noir.

En s’approchant de la mer qui paraît toujours très éloignée, on passe sur une partie du sable, sec et jamais envahi. À partir de là, on peut profiter sereinement de la plage, le lieu où viennent mourir les vagues.

Ce lieu trouve son charme dans son altitude, dans sa dimension, dans ses contrastes et ses couleurs qui réjouissent les yeux, et dans la sérénité qu’il procure à ses visiteurs. C’est un endroit qui a été conçu pour épater et être admiré.

La nature ne fait pas les choses à moitié !